Actualités de la SPACA
Septembre 2014 : La SPACA est en colère !
Les vacances sont terminées, et pour tous, l’été a été l’occasion de se détendre. Pour le refuge de la SPACA de Vence, cette période de l’année est souvent synonyme d’abandons, et une recrudescence d’activité est souvent assumée.
Mais cette année, la SPACA de Vence est en colère.
Car outre les abandons, qui sont certes révoltantes mais qui font malheureusement partie du quotidien, l’équipe du refuge a du faire face cette année à des cas de maltraitances, et c’est un véritable cri de colère que veut pousser l’équipe du refuge en cette rentrée 2014.
Début Août 2014, une infirmière libérale qui rentre d’une intervention chez un particulier s’arrête par hasard le long de la route, pour déposer ses déchets dans un container à ordures. En soulevant le couvercle de la benne, elle découvre un carton, d’où s’échappent des petits couinements.
Et c’est avec stupeur qu’elle découvre, par une chaleur accablante, 5 chiots de 3 semaines, promis à une mort certaine dans la benne à ordures sans l’intervention providentielle de l’infirmière !
Pour les chiots, tout va mieux : ils sont nourris au biberon, certains par l’équipe du refuge, d’autres par Sylvie, une bénévole de la première heure qui les a pris à son domicile. Mais pour la SPACA, ces cas d’abandons où aucune chance de survie n’est laissée aux animaux sont simplement révoltants.
Et malheureusement, ce n’est pas le seul cas d’abandon avec maltraitance avérée qui a été constaté pendant cet été 2014 !
A la fin du mois de Juillet, la police a du intervenir pour désincarcérer une petite chienne de 10 mois et un chaton de 4 mois d’une enfilade de chariots sur le parking d’une grande surface de Villeneuve Loubet.
Le tortionnaire a décidé d’abandonner la jeune chienne et le chaton en les enfermant dans un chariot, encastré dans la file prévue à cet effet.
Les utilisateurs des chariots ont ajouté leurs chariots à la file sans se rendre compte de la présence des animaux, piégés et déshydratés, parmi les chariots disponibles.
Sans l’intervention de la police, ces deux animaux seraient morts de chaud et de soif, et il est inconcevable que la personne responsable de cet acten’ait pas pensé qu’elle condamnait les animaux à une mort certaine !
La petite chienne et le chaton ont pu être soignés puis adoptés. Mais combien d’autres animaux ont subi ces mauvais traitements pendant l’été ? Pour combien d’entre eux la SPACA est elle arrivée trop tard ?
Depuis des années déjà, la SPACA recueille les animaux laissés pour compte, qui subissent la cruauté de l’être humain. Et tous les mois, plusieurs cas d’animaux attachés dans les bois sans eau ni nourriture, de portées de chiots abandonnées à leur triste sort, de chiens délaissés au bord des routes, s’accumulent. Et pour l’équipe du refuge, c’est la cruauté humaine qui est en cause, et qui atteint des sommets en cette période de crise.
Le message que veut délivrer le refuge est simple : un animal est un être sensible, nul n’a le droit d’en disposer puis de le condamner à mort dans un élan de cruauté. Des solutions existent : la stérilisation des adultes, ou la garde des animaux pendant les vacances par exemple.
Et surtout, la responsabilisation des adoptants, qui restera le plus important selon la SPACA : adopter un animal n’est pas un acte anodin.
Et c’est en considérant tout l’impact que va avoir une adoption sur le quotidien d’une famille, en considérant qu’adopter un animal, c’est adopter un être vivant qui donnera toute sa confiance à sa famille, que nous pourrons éviter, à terme, des comportements cruels et irresponsables tels que ceux que nous avons vécu cet été, et qui ne doivent pas devenir le quotidien du refuge.
Dans un container à ordures, une portée de petits bergers Suisses de 3 semaines qui a échappé à la mort !
L'alimentation au biberon a permis de sauver les chiots d'une mort certaine
La chienne de 10 mois coincée dans un chariot a bénéficié de soins adaptés à la SPACA
Combien de chiens attachés dans les bois avant une prise de conscience ?
Combien de portées entières seront condamnées à une mort certaine ?